Depuis la transformation du Codevi en LDD, les banques semblent avoir adopté un comportement plus responsable, plus respectueux de l’environnement. Elles ont engagé des campagnes de communication notamment par le biais d’Internet (ex : la Banque populaire avec le site developpementdurable.banquepopulaire.fr), elles ont développé des produits adaptés (prêts verts, fonds ISR,…), et se sont même engagées dans des campagnes de sensibilisation adressées à leurs salariés (ex : HSBC avec la nomination d’un salarié référent dénommé « Climate Champion », remboursement des abonnements velib’ ou bien même, organisation d’une journée pour nettoyer certains sites). Mais au-delà des apparences, il semble aussi subsister des zones d’ombres… que les ONG n’ont pas hésité à relever. Car derrière toutes ces campagnes de communication, certaines banques financent des entreprises dont l’activité ne répond pas à l’éthique et aux valeurs qu’elles peuvent véhiculer.
Ainsi, la BNP Paribas avance la phrase qui suit dans son rapport de Développement Durable :
« Avec l’Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) et le Carbon Disclosure Project, BNP Paribas Asset Management oeuvre à la prise en compte de l’enjeu du changement climatique dans les décisions d’investissement. BNP Paribas Asset Management est aussi membre fondateur de l’Enhanced Analytics Initiative (EAI) à travers laquelle le Groupe a pris la décision d’attribuer 5 % de ses budgets de commission au développement de l’analyse extra-financière. BNP Paribas participe au mouvement britannique Business in the Community (BITC) qui regroupe plus de 700 entreprises et dont l’objectif est de promouvoir le comportement responsable des entreprises dans la société. »
Ainsi, la BNP Paribas avance la phrase qui suit dans son rapport de Développement Durable :
« Avec l’Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) et le Carbon Disclosure Project, BNP Paribas Asset Management oeuvre à la prise en compte de l’enjeu du changement climatique dans les décisions d’investissement. BNP Paribas Asset Management est aussi membre fondateur de l’Enhanced Analytics Initiative (EAI) à travers laquelle le Groupe a pris la décision d’attribuer 5 % de ses budgets de commission au développement de l’analyse extra-financière. BNP Paribas participe au mouvement britannique Business in the Community (BITC) qui regroupe plus de 700 entreprises et dont l’objectif est de promouvoir le comportement responsable des entreprises dans la société. »
Mais aucune ligne ne traite du financement du projet de construction d’une centrale nucléaire à Belene en Bulgarie… sujet très controversé et pour cause, il s’agit d’une zone sismique…
Des ONG de différents pays européens (parmi lesquelles on peut retrouver « Les Amis de la Terre ») ont ainsi réalisé un site Internet permettant de lister les financements peu éthiques et très controversés des banques qui se disent respectueuses de l’environnement. Parmi les banques françaises figurent BNP Paribas, Société Générale et le Crédit Agricole. Les internautes, en allant sur ce site, peuvent ainsi soutenir l’action des ONG en envoyant un message type à leur banque. Les ONG incitent les clients à interroger leur banque (mais le conseiller est-il le bon interlocuteur pour répondre à ce genre de questions ????), et à se rediriger vers des banques plus éthiques.
Les banques auraient-elles ainsi un double visage ? Le discours des banques concernant l’environnement correspond-il réellement aux valeurs de l’entreprise ou n’est-il qu’un simple outil de communication…erroné?
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