lundi 29 juin 2009

Environnement : les banques sont encore montrées du doigt par les ONG


Depuis la transformation du Codevi en LDD, les banques semblent avoir adopté un comportement plus responsable, plus respectueux de l’environnement. Elles ont engagé des campagnes de communication notamment par le biais d’Internet (ex : la Banque populaire avec le site developpementdurable.banquepopulaire.fr), elles ont développé des produits adaptés (prêts verts, fonds ISR,…), et se sont même engagées dans des campagnes de sensibilisation adressées à leurs salariés (ex : HSBC avec la nomination d’un salarié référent dénommé « Climate Champion », remboursement des abonnements velib’ ou bien même, organisation d’une journée pour nettoyer certains sites). Mais au-delà des apparences, il semble aussi subsister des zones d’ombres… que les ONG n’ont pas hésité à relever. Car derrière toutes ces campagnes de communication, certaines banques financent des entreprises dont l’activité ne répond pas à l’éthique et aux valeurs qu’elles peuvent véhiculer.
Ainsi, la BNP Paribas avance la phrase qui suit dans son rapport de Développement Durable :

« Avec l’Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) et le Carbon Disclosure Project, BNP Paribas Asset Management oeuvre à la prise en compte de l’enjeu du changement climatique dans les décisions d’investissement. BNP Paribas Asset Management est aussi membre fondateur de l’Enhanced Analytics Initiative (EAI) à travers laquelle le Groupe a pris la décision d’attribuer 5 % de ses budgets de commission au développement de l’analyse extra-financière. BNP Paribas participe au mouvement britannique Business in the Community (BITC) qui regroupe plus de 700 entreprises et dont l’objectif est de promouvoir le comportement responsable des entreprises dans la société. »

http://media-cms.bnpparibas.com/file/66/6/bnp_rse_complet.6666.pdf

Mais aucune ligne ne traite du financement du projet de construction d’une centrale nucléaire à Belene en Bulgarie… sujet très controversé et pour cause, il s’agit d’une zone sismique…

Des ONG de différents pays européens (parmi lesquelles on peut retrouver « Les Amis de la Terre ») ont ainsi réalisé un site Internet permettant de lister les financements peu éthiques et très controversés des banques qui se disent respectueuses de l’environnement. Parmi les banques françaises figurent BNP Paribas, Société Générale et le Crédit Agricole. Les internautes, en allant sur ce site, peuvent ainsi soutenir l’action des ONG en envoyant un message type à leur banque. Les ONG incitent les clients à interroger leur banque (mais le conseiller est-il le bon interlocuteur pour répondre à ce genre de questions ????), et à se rediriger vers des banques plus éthiques.

Les banques auraient-elles ainsi un double visage ? Le discours des banques concernant l’environnement correspond-il réellement aux valeurs de l’entreprise ou n’est-il qu’un simple outil de communication…erroné?

http://www.secretsbancaires.fr/#/fr

jeudi 25 juin 2009

Eco-emballages communique son plan d’action d’ici 2012



Après le scandale lié à ses placements financiers, Eco-emballages entend bien améliorer son image en communiquant sur un plan d’action ambitieux et en phase avec les objectifs du Grenelle 1. L’entreprise vise ainsi à atteindre le pourcentage de 75% des déchets d’emballages recyclés en 2012. Pour financer ce projet, l’eco-organisme prévoit d’augmenter de 25% la contribution des adhérents, producteurs d’emballages dès le 1er janvier 2010. Eco-emballages souhaite également approfondir la prévention auprès des entreprises et travailler en étroite collaboration avec les collectivités pour tout ce qui concerne le tri et la collecte des déchets.

Le tri des déchets fait partie des priorités de l’Etat, et pour cause ! Selon une étude publiée par l’ADEME, si les français sont de plus en plus nombreux à trier leurs déchets, le volume de ces déchets par habitant a encore augmenté pour atteindre le chiffre de 391 kilos par an (Ce chiffre était estimé à 360 kg de déchets par an par habitant en 2005.).

mercredi 24 juin 2009

Les étudiants innovent pour réduire l’empreinte carbone individuelle


Les vêtements durables sont les grands gagnants de la 5e édition du Concours Génération Développement Durable organisé par le magazine La Recherche, l’Ademe, et Generali. A l’origine du projet, l’étudiante de l’école de design de Nantes Magalie Pedrono. L’objectif de ce concours est d’inciter les étudiants à réfléchir sur des solutions durables visant à réduire notre empreinte écologique au quotidien. Parmi les lauréats figurent également des étudiants ayant développé un outil qui permet de mesurer sa consommation quotidienne et de donner des solutions adaptées pour réduire son empreinte écologique, et des étudiantes qui ont inventé un concept d’appareil à raclette dénommé « ABI » moins polluant et recyclable.

lundi 22 juin 2009

Innovation : lancement de la poubelle écologique aux Etats-Unis

BigBelly Solar réinvente la poubelle des lieux publics. Son concept de poubelle écologique contient un compacteur autonome qui fonctionne à l’énergie solaire. Ainsi, dès que la poubelle est remplie, un détecteur permet de mettre un marche un compacteur qui aplatit les déchets accumulés. De cette façon, la capacité de la poubelle est multipliée par cinq. Les bienfaits de cette invention sont multiples : elle permet de réduire de 80% le rythme de collecte des déchets par les camions-poubelles et ainsi de réduire le carburant utilisé ; il s’agit d’une poubelle plus propre évitant un débordement des déchets ; plus encore, la société a développé un concept en plusieurs compartiments permettant le tri des déchets.

BigBelly Solar a conclu un contrat avec la société de ramassage et de traitement des déchets Waste Management afin d’équiper les collectivités locales de ses poubelles intelligentes. Elles devraient ainsi apparaître de plus en plus sur les lieux publics des villes américaines. Les villes de Boston et de Philadelphie ont déjà adopté ce concept. A quand les poubelles solaires en France ?

http://www.bigbellysolar.com/


jeudi 18 juin 2009

L'Assemblée dit "oui" au Grenelle 1


Le projet de loi « Grenelle 1 » a été adopté à la quasi unanimité : 466 voix pour, 5 contre et 21 « blancs ». Le Grenelle 1 est établi afin de définir les grandes orientations du Grenelle. Après une première lecture en octobre 2008, le texte a été transmis au Sénat pour relecture. Il est ensuite revenu entre les mains de l’Assemblée en ce mois de juin afin qu’il soit définitivement adopté. Cette étape franchie, l’Assemblée pourra se concerter sur le projet « Grenelle 2 » dès septembre prochain. Le « Grenelle 2 » est un texte de loi visant à déterminer des objectifs précis pour la mise en place des orientations prévues dans le « Grenelle 1 »…

Si les associations et ONG s’enthousiasment du vote quasi unanime de l’Assemblée en faveur du « Grenelle 1 », elles accusent une lenteur de la part de ces institutions concernant l’étude de ces textes de loi.


mardi 16 juin 2009

L’ADEME développe un nouvel outil à destination des collectivités




« Construire et mettre en œuvre un Plan Climat Territorial », tel est le guide méthodologique établi par l’ADEME à destination des collectivités. Ce guide vise à accompagner et conseiller ces structures dans la mise en place de leur Plan Climat Territorial.

Il se décompose en 4 grandes parties représentant les 4 étapes à suivre :
- Préfigurer le Plan Climat Territorial
- Dégager les pistes d’actions
- Construire le PCT
- Mettre en œuvre le premier plan d’action.

Pour mémo, un plan climat s’établit sur une période de 18 mois à 3 ans.

Le guide est également composé d’exemples de collectivités qui ont déjà mis en place un PCT. Les autres collectivités pourront ainsi s’inspirer d’expériences réussies afin de mettre en place leur propre plan d’actions malgré leurs situations et profils très différents.


lundi 15 juin 2009

Bilan sur l’action environnementale des départements français



L’agence de notation Extra-financière BMJ Ratings et KPMG ont récemment publié un rapport sur l’engagement des départements en matière d’environnement. Sur 100 départements, seuls 38 ont répondu à l’enquête…

Voici quelques résultats de l’enquête :
- 82% des entités interrogées disent s’être déjà engagées dans le domaine du développement durable
- 64% d’entre elles inscrivent cette démarche dans le cadre d’un agenda 21

La gestion de l’eau semble apparaître comme l’un des axes prioritaires des départements, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la qualité de l’eau potable. BMJ Ratings accuse cependant une « relative passivité » en ce qui concerne la gestion de l’énergie, et plus précisément en ce qui concerne le développement de filières d’énergie renouvelable et la sensibilisation de la population.

La sensibilisation de la population est effectivement un point important à ne pas négliger… Un récent sondage réalisé par OpinionWay pour lefigaro.fr a permis de relever le fait que, selon les Français, les principaux acteurs du développement durable sont les scientifiques, les responsables d’entreprises et les responsables associatifs… aucune des personnes interrogées n’a cité les consommateurs.

jeudi 11 juin 2009

Le Grenelle de la mer : passage à la 2e étape


4 groupes de travail composés d’ONG, d’Elus, de représentants de l’Etat et de syndicats de salariés et d’employeurs ont établi un ensemble de 500 propositions susceptibles de constituer le Grenelle de la mer. Un rapport a été remis hier au ministre de l’Energie, de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo. Ces propositions vont être désormais soumises à une consultation publique pour validation courant juin pour donner lieu en juillet à une table-ronde pour débattre sur ce dernier. L’intérêt d’un tel Grenelle est d’inclure les préoccupations liées au développement durable dans les activités maritimes et du littoral.

http://www.legrenelle-mer.gouv.fr/spip.php?rubrique38

mercredi 10 juin 2009

Ouverture d’un débat sur le projet de « contribution climat »


Le débat sur la création d’une contribution climat-énergie a officiellement commencé. Un livre Blanc est ainsi ouvert à la discussion jusqu’au 24 juin et donnera lieu à une rencontre entre experts le 2 et 3 juillet prochain. La contribution climat consisterait à inclure une « taxe environnementale », sorte de « bonus-malus » délivré en fonction de l’impact du produit acheté sur l’environnement (notamment, taxation de la consommation d’énergies fossiles). Cette mesure viserait aussi bien les entreprises que les particuliers. La contribution climat-énergie ne devrait pas être mise en place avant la loi de finance 2011.

mardi 9 juin 2009

La Fédération Française de Tennis fait son bilan écologique


Encore cette année, le fameux tournoi de tennis de Roland Garros a suscité la passion de nombreux spectateurs. C’est donc à l’occasion du grand chelem que la Fédération Française du Tennis a communiqué sur ses efforts entrepris en faveur de l’environnement. Ses actions en matière d’écologie font suite à la chartre signée le 26 mai 2008 en présence du ministre Jean-Louis Borloo et de l’Ademe (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). La FFT a ainsi établi un Bilan Carbone en vue de calculer les émissions de CO2 émises directement ou indirectement lors du tournoi de Roland Garros. Le bilan n’est pas satisfaisant. Ce mauvais résultat est principalement lié au transport des personnes venant assistés à l’évènement. La FFT prévoit ainsi de réaliser un plan d’action à horizon 2014 en vue de réduire les émissions de CO2. Parmi les objectifs fixés, la FFT vise une réduction de 33% des émissions de CO2 liées au transport des joueurs et de 25% pour celles liées au transport des spectateurs.

Parmi les quelques actions qui ont déjà été mises en place par la FFT en vue de réduire l’impact des organisations sportives de tennis sur l’environnement, l’installation d’un compacteur de cannette, la récupération des piles usagées, l’utilisation d’un papier recyclé pour la communication externe, et enfin, la récupération des balles de tennis usagées afin de les réutiliser lors de la fabrication de sols sportifs.

lundi 8 juin 2009

Le recyclage des avions


Utilisé pour des déplacements quotidiens par les hommes d’affaires, pour les vacances, le fret ou tout simplement pour des déplacements occasionnels, l’avion est un moyen de transport qui est de plus en plus utilisé. Une question se pose alors : que deviennent les avions une fois à la retraite ? difficile de les stocker dans un coin de l’aéronef, le nombre d’avions est de plus en plus important. La solution ? le recyclage ! une société dont les actionnaires sont les principaux acteurs du secteur de l’aéronautique (Airbus, Sita France,etc…) a ainsi été créée afin de procéder au recyclage des avions, programme financé à hauteur de 35% par la Commission européenne. Cette société, c’est Tarmac Aerosave. L’aluminium, le cuivre et le titane composant l’avion vont ainsi être récupérés puis vendus à la tonne. D’autres éléments de l’avions seront revendus sur le marché des pièces d’occasions.

L’heure est aux bilans énergétiques dans le secteur de l’aviation. Un progrès qui, espérons-le, permettra de revoir les prévisions faites à 2050 stipulant que le transport aérien représentera 5% des émissions de CO2 (contre 3% aujourd’hui).


jeudi 4 juin 2009

Les salariés mettent un carton rouge à leur entreprise


46% des Français pensent que leur entreprise ne fait rien ou presque rien en faveur de l’environnement. Tel est le résultat du sondage réalisé par l’entreprise LinkedIn, à l’approche de la Journée Mondiale de l’Environnement qui se tiendra le 5 juin au Mexique. Cette étude révèle notamment le manque d’information à destination des salariés : 23% d’entre eux disent ne pas connaître la politique engagée en la matière. L’étude a été réalisée à partir des réponses de 740 personnes.

Les résultats de cette étude sont-ils le reflet d’un manque d’implication des entreprises en faveur de l’environnement ou tout simplement d’une absence ou manque d’information à destination des salariés ?

mercredi 3 juin 2009

La brique en carton : au top des emballages durables !


Selon une étude réalisée par l’Institut IFEU en Allemagne, à la demande de l’entreprise SIG Combibloc, la brique serait la solution d’emballage la plus écologique, devant les boîtes de conserve en métal, les bocaux et les poches souples. « La brique permettrait ainsi d’économiser 60% en émissions de CO2 et en énergie fossile », rapporte le site Internet Actualité News Environnement. Le cycle de vie de ces différents supports, de la conception à la distribution, a ainsi été minutieusement étudié afin de déterminer l’impact de ces produits sur l’environnement. Sans grande surprise, la brique est en tête, ce produit étant composé à 70% d’une matière renouvelable: le bois. A noter que cette étude a été réalisée par l’un des principaux instituts de recherche européens spécialisés sur les questions environnementales sur la base des normes ISO.


Est-ce le début d’une nouvelle vie pour la brique de carton ?

mardi 2 juin 2009

Diminution des émissions de GES de l’UE en 2007

Selon l’Agence Européenne de l’Environnement, l’Union Européenne des 15 a diminué ses émissions de Gaz à effet de serre de 1,6% en 2007 alors que l’économie connaissait une croissance de 2,7% (ramené à l’échelle de l’Europe des 27, la diminution n’est évaluée qu’au taux de 1,2%). Cette baisse serait notamment due à la diminution de la consommation des ménages, et à la diminution des émissions des industries manufacturières et des installations de production de fer et d'acier. L’Europe serait ainsi en bonne voie pour atteindre ses objectifs.